L’indicateur synthétique de développement et d’évolution de la santé 2015
Etat de santéEtudes
Rédigé le 09 décembre 2015
Mesurer l’évolution de la santé dans le Nord-Pas-de-Calais, telle est l’ambition de cette publication. Pour cela, l’ORS a conçu un indicateur, l’Isdes (indicateur synthétique de développement et d’évolution de la santé). Il synthétise quatre composantes : l’offre de soins, la dimension socio-économique, l’état de santé, et l’opinion de nous tous, les usagers du système de santé. Cet indicateur est « dynamique » dans la mesure où il intègre une évolution dans le temps, il permet de savoir si les choses changent ou non. L’indicateur est « synthétique » au sens où il concentre les champs dans un « score » global. L’indicateur dynamique a été imaginé pour être suivi d’année en année. Il sera, à l’avenir, complété des aspects environnementaux et des résultats de l’enquête d’opinion dont l’évolution chronologique n’a pas pu être estimée dans cette première édition.
A retenir, certains territoires de la région présentent de fortes progressions dans certains domaines, ce qui place la région au 10è rang national en termes d’offre de soins, au 19è rang en matière de critères socio-démographiques et au 21è en termes d’état de santé. Soit un score global 2015 de 16è région sur 22, qui place le Nord – Pas de Calais dans le dernier quart national, mais pas à la dernière place.
Un indicateur, cinq composantes :
- La composante « socio-économique » prend en compte le taux de chômage, le taux d’activité féminin et le pourcentage de la population non diplômée ayant terminé ses études ;
- La composante « offre de soins » synthétise la présence de l’ensemble des professionnels de santé (celle des professionnels de pôle[1] et de professionnels de proximité[2]) ;
- La composante « état de santé » repose sur l’analyse de la mortalité ;
- La composante « environnement » ;
- L’enquête Internet recueille l’opinion du grand public sur le système de soins.
[1] · Les professionnels de pôle se constituent de toutes les professions ne relevant pas des professions de proximité. Y figurent les professionnels parmi les plus spécialisés, c’est-à-dire les médecins spécialistes, les sages-femmes, manipulateurs radio, etc.
[2] Les professionnels de proximité aussi nommés professionnels du premier recours par la Loi HPST regroupent : les médecins généralistes, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les infirmiers, les masseurs – kinésithérapeutes, les pédicures-podologues et les opticiens-lunetiers.