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Les « pôles d’offre » : une nouvelle typologie pour les services de santé

L’offre de soins sur un territoire est traditionnellement évaluée par le nombre de lits d’hôpital d’une part et le nombre de médecins de ville de l’autre. Mais ces données reflètent mal la réalité du terrain. Les lits en question peuvent par exemple appartenir à des établissements spécialisés (santé mentale, soins de suite et de réadaptation…) et donc ne pas couvrir tous les besoins de la population. C’est pourquoi l’Observatoire régional de la santé du Nord-Pas-de-Calais a proposé une nouvelle notion de pôle d’offre de soins.

À partir du découpage territorial par bassins de vie, tels que définis par l’Insee, l’ORS a catégorisé des :

  • pôles de rang 1, qui correspondent aux grandes métropoles et regroupent plus de 10 000 professionnels de santé ;
  • pôles de rang 2, ou « grands pôles », qui réunissent entre 10  000 et 3 000 professionnels ;
  • pôles de rang 3, ou « pôles intermédiaires », qui comptent entre 3 000 et 1 500 professionnels, dont au moins 20 % de professionnels de pôle, par opposition aux professionnels de proximité que sont les médecins généralistes, les pharmaciens, les infirmiers (hors psychiatrie), les masseurs-kinésithérapeutes, les opticiens, les chirurgiens-dentistes et les pédicure-podologues. Ce taux de 20 % semble être le seuil nécessaire pour représenter une offre de soins assez variée pour répondre aux besoins de la population et attirer d’autres professionnels. Dernier critère, la part d’infirmiers en psychiatrie a été limitée à 20 % afin d’éviter une surreprésentation des établissements publics de santé mentale, à faible pouvoir polarisant ;
  • pôles de rang 4, aussi appelés « pôles secondaires », qui abritent entre 1 500 et 1 000 professionnels, parmi lesquels, là aussi, la part des infirmiers en psychiatrie a été minimisée. Ces pôles constituent des intermédiaires entre l’offre polarisée et les professionnels de proximité.

RVB-Poles Offre 2015

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Cette newsletter examine la répartition et la croissance générale de ces pôles entre 2009 et 2015 à l’échelle hexagonale et à celle plus fine des Hauts-de-France.

Pour lire les autres articles de cette newsletter:

  • Des pôles d’offre à l’image des régions, cliquez ici
  • Hauts-de-France : une évolution positive des pôles d’offre, cliquez ici

 

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